Bref, laissons cette rhétorique
aux relativistes pour s'attaquer plutôt à l'objectif même du livre: être plus
optimiste quant au Québec! Sous l'angle d'un débat droite-gauche ambiant, Lisée
nous offre de bonnes raisons d'être plus optimiste, notamment lorsqu'il est question
de la dette brute par rapport à la dette nette.
Mais là où il difficile de suivre
Lisée dans sa «défense vibrante de la viabilité du Québec», c'est lorsque l'on
porte une attention particulière aux 49% d'analphabètes du Québec.
Si on mesure le nombre de
milliard injecté dans l'éducation depuis 1964 au Québec proportionnellement au
taux d'alphabétisation d'aujourd'hui, il ne s'agit certainement pas d'une
réussite enviable. Si pour Lisée ce constat d'échec n'est pas archifaux, qu’a-t-il
à être si optimiste pour le Québec?
De tous les temps, seule l'éducation a permis aux
sociétés de s'épanouir et de connaître un avenir meilleur. Dans l'état actuel des
choses au Québec, il n'est pas étonnant que notre présent soit si médiocre.
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