Qui êtes-vous ?

samedi 22 décembre 2012

Une constitution canadienne (dé)voilée!

La constitution canadienne garantit toutes les libertés, même celle de manquer de jugement. En refusant de trancher clairement sur le droit de porter ou non le niqab lors de témoignage, les membres de la Cours suprême du Canada ne viennent-ils pas de bafouer les principes même de la laïcité?

Il semble que l'équité d'un procès ne devrait jamais basculer dans l'hégémonie de l'individualisme sous toutes ses formes, même religieux. Sans quoi, tout tribunal civique ne revient-il pas à rien d'autre que l'extension d'un tribunal ecclésiastique, religieux (une Sharia) ou un Beth Din?

God save canadians, not civilian citizens! ThanksTrudeau.

samedi 13 octobre 2012

728, victime du système

Sans conteste, le cas Stéphanie Trudeau suscite un tas de réactions publiques qui vont dans tous les directions. De l'éthique à la vox poluli, tout y passe. On manifeste, on invective, on accuse, on menace, on défend, pire on s'excuse.

Il semble que cette représentante de la loi ne soit pas à ses premiers écarts de conduite. Et, même suspendu, notre état de droit lui verse quand même son salaire. Mieux encore, elle conserve son emploi!  Or, comment se fait-il qu'elle a pu passer à travers toute une chaîne de commandement sans que rien ne survienne? D'un autre côté, comment une personne peut-elle rester saine d'esprit lorsqu'on lui demande de taper sur des manifestants pacifiques pendant des mois?

Aux débordements policiers, c'est souvent leur formation qui est montrée du doigt. Et, la plus part du temps, on nous sert la cassette habituelle que toutes les mesures nécessaires seront prises pour corriger le tire.

Toujours est-il que de la formation initiale au développement professionnel de ce policier, personne n'a osé désamorcer cette bombe à retardement! Le métier de policier n'est pas ordinaire. Et c'est pourquoi une évaluation psychologique obligatoire et périodique devrait faire parti de leur formation continue. Déjà, on peut entendre la voix des petits syndiqueux crier contre ce genre d'initiative, mais pendant ce temps, on occulte le nombre de 728 dormants au sein du corps policier.


Il y a fort à parier que le verdict du dossier Stéphanie Trudeau sera qu'elle n'a été qu'une simple victime de son métier. Tout le déshonneur de cette histoire sera aspergé d'une bonne dose de poivre de cayenne.

Une fois de plus, citoyens, svp, payez vos taxes, restez chez vous, c'est moins risqué que de rencontrer Stéphanie! Après tout, n'est-elle toujours pas à l'emploi du SPVM?

lundi 1 octobre 2012

Pour Gentilly!

Comment peut-on défendre le nucléaire après Tchernobyl, Fukushima et bien d'autres?

Est-ce de l'irresponsabilité ou de l'ignorance collective?

Pourtant, en biologie, il suffit qu'un seul membre d'une colonie d'organismes unicellulaires soit atteint d'un virus mortel pour que toute la colonie s'anéantisse complètement.

Or, imaginez ce qui peut arriver à une société dont l'économie repose sur une mono industrie, si de surcroît, les pronostiques économiques ne sont pas optimistes. Pire, imaginez les suites d'un désastre nucléaire!

La population de la Mauricie préfère réellement les dangers de la radioactivité à la diversité économique...

Peut-être devrait-elle consulter ce lien: Catastrophes nucléaires.
Photo Google image

mardi 18 septembre 2012

Hadith 32

Images tirées de Google
 

Dans un post antérieur, je posais la question à savoir si perdre son jugement ne revenait pas à perdre sa liberté.

Aujourd'hui, je la renverse. L'absence de liberté n'empêche-t-elle pas l'hémergence du jugement ou, pour certains procoranistes, la pratique de l'hadith 32?

Hadith 32 by M. L. 2.0



vendredi 24 août 2012

vendredi 17 août 2012

Pussy Riot

Même laïque, je comprends le besoin de religion, le besoin de spiritualité, le besoin de croire en un Dieu, en un Prophète...

Un besoin parfaitement légitime qu'il ne faut sans doute pas profaner! Mais à contrario quoi penser lorsqu'un pratiquant perd son jugement (son sens critique) au nom de la religion, au nom d'un Dieu, au nom d'un Prophète, voir au nom de la laïcité? Comment justifier un témoin de Jéhovah qui refuse la transmission de sang à un enfant mourant? Comment justifier que certains islamistes prônent la Charia? Comment justifier que le Pape condamne la contraception? Le simple bon sens indique que tout intégrisme est impossible à justifier devant les fondements même de la liberté.

Perdre son jugement ne revient-il pas à perd sa liberté?

Pendant que les Pussy Riot croulent en prison après avoir offert une prestation profanatoire à la cathédrale Saint-Sauveur de Moscou en février 2012, je me demande bien ce qu'elles en pensent!

Photo de Google image.

dimanche 10 juin 2012

Jacques Villeneuve


Les propos de Jacques Villeneuve sur les étudiants: moralité d'un «loser»! Si cet homme avait eu le moindre talent en F1, il ne se serait jamais retrouvé derrière un micro dans une soirée mondaine, mais derrière un volant. Bon Grand prix Jaco.

samedi 19 mai 2012

LOI 78

Seule la répression étatique éveille la conscience sociale. En adoptant la LOI 78, peut être que le Gouvernement Charest trouvait que le Québec avait assez dormit depuis les 30 dernières années!

Il n'y a rien comme la privation des droits pour en apprécier leur valeur. Il reste que, dans les faits, les droits, tout comme la liberté, ne sont que des concepts occultés par le confort de la consommation: principe de base d'ailleurs qui devrait être enseigné dès la garderie.

Merci pour la leçon libérale.


Image tiréesde Google.

lundi 23 avril 2012

Ne vous indignez pas, agissez!

Le livre de Hessel n'aurait pas dû s'intituler Indignez-vous! mais Agissez!

Le commandement de Hessel s'inscrit exactement dans l'air du temps: lutter contre le culte de l'individualisme. Ici, il ne s'agit pas d'un combat entre Davide et Goliath, ni entre le bien et le mal ou toute variante allégorique du genre. Mais d'une lutte permanent contre l'hégémonie individualiste. De sorte que la voie de la répression, de la pauvreté et de la violence reste pleinement ouverte en l'absence d'une collectivité forte et résistante. Ce fléau persiste dans le temps non pas parce que les gens font preuve d'abnégation, de résilience ou de lâcheté, mais bien parce qu'ils se nourrissent d'espoir!

L'espoir! L'espoir d'un monde meilleur est peut-être nécessairement voué à l'échec! Car, une fois que nous avons obtenu ce que nous espérions, que reste-t-il à espérer, sinon d'espérer?

Il arrive parfois qu'à travers ce combat sans fin pour le bien de l'humanité, certaines voix, comme celle d'Hessel, s'élèvent contre toute attente. Un cri de ralliment qui n'en reste souvent qu'à la frontière de l'espoir, et il ne semble y avoir aucune ouverture à ce maux. Sauf l'irrationnel Nietzsche dans sa folie de l'art humain, dit-il «nous avons l'art pour ne pas mourir de la vérité».
Il reste que le livre de Hessel a le mérite du rappel historique du dernier siècle, mais le rappel n'a jamais la portée de l'appel. Vous n'avez qu'à le demander à tous les djihadistes de ce monde...
Bref, ironie du sort, lorsque j'ai acheté Indignez-vous!, j'ai demandé à la commis arborant un petite carré rouge épinglé à son chemisier* si elle en connaissait la portée, et elle m'a rétorquée avec aplomb: «c'est un livre qui fait réfléchir!». À ce moment, je n'ai pu m'empêcher d'esquiver un petit sourire suivi d'un petit rire d'étonnement, regard en coin. 

Étonné de voir, en toute apparence, une militante, au coeur du conflit étudiant, en train de faire le contraire de ce que commande le livre de Hessel: tavailler plutôt que grever! Voilà en quoi cette logique de l'indignation et de l'engagement a ses limites, et voilà pourquoi nous devrions être portés à croire que notre monde manque de désespoir.

*symbole des grévistes étudiants actuels au Québec, lesquels revendiquent la gratuité scolaire!

vendredi 13 avril 2012

L'optimiste de Jean François Lisée!

À certain égard, le livre de Lisée tente d'atténuer le pessimiste ambiant de la société québécoise. La plus grosse faiblesse de ses arguments repose sur le choix de certaines statistiques. Parfois, elles sont exhaustives, parfois ciblées! Et, même s'il va de soi que les faits peuvent être criants de vérité lorsqu'ils sont bien appuyés par une statistique significative, n'y a-t-il pas lieu de s'interroger sur leur choix? Certains diront qu'il s'agit simplement d'une question de perspective.

Bref, laissons cette rhétorique aux relativistes pour s'attaquer plutôt à l'objectif même du livre: être plus optimiste quant au Québec! Sous l'angle d'un débat droite-gauche ambiant, Lisée nous offre de bonnes raisons d'être plus optimiste, notamment lorsqu'il est question de la dette brute par rapport à la dette nette.

Mais là où il difficile de suivre Lisée dans sa «défense vibrante de la viabilité du Québec», c'est lorsque l'on porte une attention particulière aux 49% d'analphabètes du Québec.

Si on mesure le nombre de milliard injecté dans l'éducation depuis 1964 au Québec proportionnellement au taux d'alphabétisation d'aujourd'hui, il ne s'agit certainement pas d'une réussite enviable. Si pour Lisée ce constat d'échec n'est pas archifaux, qu’a-t-il à être si optimiste pour le Québec?

De tous les temps, seule l'éducation a permis aux sociétés de s'épanouir et de connaître un avenir meilleur. Dans l'état actuel des choses au Québec, il n'est pas étonnant que notre présent soit si médiocre.

mercredi 4 avril 2012